Nous avons tous appris à surfer la vague, les salariés, cadres et dirigeants se sont adaptés dans l’urgence à la crise sanitaire.
Aujourd’hui, nous devons penser à l’avenir et avancer dans de nombreux domaines en terre inconnue.
Certains employeurs ont découvert les bienfaits de laisser plus d’autonomie à leurs collaborateurs. Le futur serait au travail indépendant, flexible, sans hiérarchie et en collaboration pour des projets.
Comment concilier optimisme et incertitudes du monde du travail ?
- Créer de la valeur
- Faire vivre un nouveau modèle relationnel
- Repenser l’organisation
- Disposer des compétences requises
- Repositionner les acteurs de l’entreprise
Pour un travail positif et optimiste, surfons ensemble.
1. Créer de la valeur
L’entreprise traditionnelle a trop longtemps considéré l’homme comme un coût et une contrainte. Mais la nature du travail a évolué. Le facteur humain prend une dimension nouvelle et devient la première source de création de valeur.
Dorénavant, il sera opportun de replacer l’entreprise dans le cœur de l’homme et pas le contraire.
2 : Faire vivre un nouveau modèle relationnel
Notre modèle relationnel a été construit sur le taylorisme, un modèle où nous devons suivre les consignes et obéissance.
On constate aussi combien le travail structure nos emplois du temps, il reste un support essentiel de lien social en dehors de celui de la famille.
L’entreprise devra répondre à de nouveaux enjeux relationnels, adaptés aux transformations de l’environnement toujours plus complexe. L’importance de ce nouveau modèle sera de développer l’autonomie, la responsabilité, la confiance, la coopération et l’intelligence collective.
3 : Repenser l’organisation
L’enjeu du travail de demain sera d’organiser le temps, l’organisation des temps individuels et partagés.
Capitaliser les bonnes pratiques existantes dans l’entreprise et repenser à un mode de collaboration où l’intelligence artificielle sera au service de l’homme.
Transformer l’organisation pour la rendre plus agile.
4 : Disposer des compétences requises
D’ici 2030, pour réussir son projet, l’entreprise devra disposer les compétences nécessaires pour faire face à ses concurrents. L’anticipation des besoins de compétences pourront être planifiées sur base d’un planning stratégique des forces et le traitement des pénuries de compétences en développant celles-ci en situation de travail.
La transformation se fera par le biais des collaborateurs en augmentant la qualité de leurs formations. Seuls les volontaires qui souhaitent apprendre et continuer à se former permettront la réussite de l’entreprise.
5 : Repositionner les acteurs de l’entreprise
S’il y a souffrance au travail, ce n’est pas le travail qui pose problème mais c’est le management et l’organisation. Les conditions et moyens ne sont plus adaptés.
La nouvelle perception du travail influence la motivation et le mode de collaboration.
Le rôle du travailleur ne s’arrête pas à son poste ou fonction, derrière cela ce quelqu’un enrichit sa fonction par sa personnalité et ses compétences.
Le salarié doit être récompensé pour ce qu’il fait et être reconnu pour qui il est.